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Pétrouchka : version de 1911. Le Sacre du printemps : version de 1947
Musique audio
Edité par Sony Music - 1969-1972
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- Musique Classique
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Musique audio - 1969-1972 - Pétrouchka : version de 1911. Le Sacre du printemps : version de 1947
Disponible à Médiathèque de Bourgoin-Jallieu
Discothèque | 3 STR 27 | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie
Igor Stravinski naît à Oranienbaum le 17 juin 1882. Autodidacte, disciple de Rimski-Korsakov, ses premières œuvres portent l'empreinte de la tradition russe (Symphonie en mi bémol dans la lignée de Glazounov, Sonate pour piano et violon en fa dièse qui fait penser un peu à Rachmaninov) mais rapidement il s'émancipe, s'inspirant de l'héritage français, (Scherzo fantastique, très prédebussyste et surtout les feux d'artifices sous l'influence de Dukas de L'Apprenti sorcier). Contacté par Diaghilev, à la tête de la troupe des ballets russes installés à Paris, il connaît la gloire, qui ne le quittera plus, avec trois ballets créé par celui-ci avec sa troupe de ballet : L'Oiseau de feu (1910), Petrouchka (1911) et Le Sacre du printemps (1913) à la création scandaleuse - surtout suite à la chorégraphie de Nijinski (entre 1910 et 1913), dont le côté révolutionnaire et « barbare » provient notamment d'une prédominance du rythme sur les autres paramètres musicaux. De la même époque date l'opéra Le Rossignol (1908-1914) dont le premier acte se rapproche de Nikolaï Rimski-Korsakov, alors que les deuxième et troisième actes sont dans la mouvance de Petrouchka et du Sacre. Citons aussi la hiératique et brève cantate le Roi des étoiles , (sur un texte du poète symboliste russe Balmont) où l'enchaînement d'accords sans résolutions le rapproche des recherches d'un Scriabine de la même époque. Les années suivantes voient Stravinski — qui part définivement de Russie en 1914 et n'y reviendra qu'une fois, en 1962 — aborder des formations plus restreintes, ceci est dû aussi aux affres de la première guerre mondiale qui met les activités de Diaghilev et des ballets russes en veilleuse, et aussi à la santé déjà fragile du compositeur. citons entre autres son Renard, entre 1915 et 1916, « histoire burlesque chantée et jouée », L'Histoire du soldat (1918), sur un texte en français de Ramuz qu'il rencontre à Montreux en Suisse. Cette œuvre marque sa « rupture finale avec l'école orchestrale russe dans laquelle [il avait] été élevé », et Noces (1917-1923), cantate dansée qui célèbre et sublime les traditions de la Russie profonde, et dont la version définitive fait l'impasse sur le grand orchestre pour une formation originale (quatre pianos et une abondante percussion). Stravinski aborde également la musique pure instrumentale avec les 3 pièces pour clarinette seule, ainsi que les trois pièces et le concertino pour quatuor à cordes. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.