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Musiques des Caraïbes (Les) : Du vaudou au ska
Musique audio
Edité par Frémeaux & Associés - 2021
Négligées, méconnues, ignorées, les musiques caribéennes sont pourtant la base d'une grande partie des musiques américaines qui ont conquis le monde. Marquées à leur tour par les États-Unis, elles ont produit une magie irrésistible de Cuba à la Nouvelle-Orléans et de la Martinique à Haïti jusqu'à la Jamaïque. Ce florilège des musiques des îles West Indies paraît simultanément au livre de référence Les Musiques des Caraïbes de Bruno Blum, qui remanie et complète trente livrets de coffrets Caraïbes parus chez Frémeaux et Associés. Il a sélectionné ici la crème des enregistrements fondateurs des styles caribéens de 1949 à 1972 pour cette anthologie de compétition, au très large éventail.
- Contient
- J.P. Morgan (Bahamas, goombay)/ Blind Blake
- Chinese children calling me daddy (Trinidad, calypso)/ Mighty Terror
- Tipitina (Blues)/ Professor Longhair
- Bullfrog dressed in soldier clothes (Bahamas, goombay)/ Delbon Johnson
- Day dah light (Jamaica, work song)/ Louise Bennett
- Star o (Jamaica-USA, work song)/ Harry Belafonte
- The Jack-ass song (New York, mento)/ Harry Belafonte
- Sweetie Joe (Haiti-New York, meringue)/ Josephine Premice
- Obeah man (Virgin Islands, quelbe)/ Alwyn
- Island Gal Audrey (Bermuda, calypso)/ Sidney Bean
- Talking parrot (Jamaica, mento)/ Count Lasher
- Doctor Kitch (Trinidad, calypso)/ Lord Kitchener
- Solas market/Water come a mi eye (Jamaica, mento)/ Wrigglers (The)
- Jack and Jill shuffle (Jamaica, blues shuffle)/ Ernest Ranglin/ Theophilus Beckford
- Moses (Georgia, Sea Islands, spriritual)/ John Davis/ Spiritual Singers (The)
- Hoo-doo blues (Louisiana, blues)/ Lightnin' Slim
- Music I feel (Jamaica, nyabinghi blues)/ Count Ossie and the Wareikas
- Freezin' in New York (Bermunda, gombey)/ Ruben McCoy
- Sinners weep (Jamaica, soul)/ Owen Gray
- The Answer (Jamaica, soul jazz)/ Cecil Lloyd Group
- Groovin' with the beat (Jamaica, soul jazz)/ Roland Alphonso/ Don Drummond
- Impression (Jamaica-UK, free jazz)/ Joe Harriott Quintet (The)
- Creole o voudoun (Yanvalou) (Haiti, voodoo ritual)/ Joe Harriott Quintet (The)
- Do you still love me ? (Jamaica, blues shuffle)/ Bob Marley
- Negro mi cha-cha-cha (Cuba, cha-cha-cha)/ Facundo Rivero
- Goza mi trumpeta (Cuba, descarga)/ Israel 'Cachao' Lopez
- It ain't necessarily so (Cuba-USA, rumba)/ Cal Tjader
- Mi soncito (Cuba, son montuno)/ Celia Cruz
- Tambores africanos (Cuba, guaguanco, santeria)/ Celina/ Reutilio
- Ay Lola (Puerto Rico, plena)/ Chiquitin Garcia
- Las batatas (Dominican Republic, merengue)/ Dioris Valladares
- Montuno guajiro (Cuba, descarga)/ Nino Rivera
- San Luisera (Cuba, son)/ Grupo Compay Segundo
- La Botijuela de Juan (Cuba, son)/ Sones de Oriente
- Contre danse N°4 (Haiti, contredanse/quadrille)/ Jean-Baptiste Nemours
- Min cig ou (Haiti, konpa)/ Jean-Baptiste Nemours
- El Marinero (Dominican Republic, merengue)/ Damiron y Chapuseaux
- La Pesadilla (Dominican Republic, merengue carabinier)/ Luis Quintero y su Conjunto Alma Cibaena
- Mambo de Cuco (Cuba, mambo)/ Mongo Santamaria
- Oriaz (Puerto Rico, bomba gonga)/ Cortijo y su Combo
- Wolenche for chango (Cuba, santeria)/ Mongo Santamaria
- Oriza (Puerto Rico, pachanga)/ Eddie Palmieri Orchestra
- Zombie jamboree (Jamaica, mento)/ Lord Jellioce and his Calypso Monarchs
- Magdalena (Martinique, creole waltz)/ Orchestre Del's Jazz Biguine
- Je peux pas travailler (Guadeloupe-France, biguine)/ Henri Salvador
- Mon automobile (Guadeloupe, biguine)/ Robert Mavounza
- Pastourelle (Guadeloupe, commandeur de quadrille)/ Ambroise Gouala
- Soulage do a Katalina (Guadeloupe, gwoka)/ anonyme
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Musique audio - 2021 - Musiques des Caraïbes (Les) : Du vaudou au ska
Disponible à Médiathèque de Bourgoin-Jallieu
Discothèque | 9.9 MUS | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie

Arthur "Blind" Blake (né vers 1893 à Jacksonville en Floride et mort 1er décembre 1934) était un chanteur et guitariste de blues très influent. Il est souvent appelé « The King Of Ragtime Guitar ». La vie de Blind Blake est très mal connue. Son lieu de naissance, Jacksonville, indiqué par Paramount Records reste un sujet de dispute. Même son nom pouvait porter à confusions. Les noms figurant sur les droits d'auteurs de ses chansons sont des variantes de Blind Arthur Blake bien que certaines personnes pensent qu'il soit né Arthur Phelps ce que Blake dément. Il s'installa à Atlanta au début des années 20, et commença à faire découvrir son style ragtime dans la région. Il s'affirme plus comme étant un joueur de ragtime, qu'un bluesman. En 1926, il déménage pour Chicago et est découvert par la maison de disques "Paramount Records" alors à la recherche d'un nouveau gros vendeur, après avoir fait signé Ma Rainey, Papa Charlie Jackson et Blind Lemon Jefferson. Il effectue alors ses premiers enregistrements qui se vendent en grande quantité. Son premier disque solo est "Early Morning Blues" avec "West Coast Blues" sur la face B. Ces deux titres sont de très bons exemples de son style; le premier est plus proche du blues, le second du ragtime. Il continue d'enregistrer durant l'année 1927, produisant sans doute ses meilleures compositions, avec toujours ce style syncopé typique du ragtime. Sa réputation est faite. Il retourne dans le studio de Paramounts Records l'année suivante, en jouant cette fois-ci avec de plus en plus de musiciens pour accompagner sa guitare. Il est alors un élément majeur de la scène musicale de Chicago. Blind Blake est envoyé à Richmond en juin 1929, pour enregistrer une nouvelle session, avec Alex Robinson au piano. Les morceaux sont parfaits, la guitare s'accordant totalement avec le piano. De retour à Chicago, il publie en septembre un disque qui restera dans les annales du ragtime et du blues, "Guitar Chimes" avec "Blind Arthur's Breakdown" pour la face B. Ensuite, il part pour Grafton dans le Wisconsin (siège de sa maison de disques) où il joue avec Papa Charlie Jackson, une vedette du blues. Il y enregistre sa dernière chanson en 1932 qui termine malheureusement sa carrière en raison de la faillite de Paramount. Après la découverte de son certificat de décès par les historiens du blues, il a été révélé que Blake était décédé d'une tuberculose pulmonaire dans un hôpital de Milwaukee le 1er décembre 1934. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.