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Trap street = Shuiyin jie
Vidéo
Edité par Dissidenz Distribution - 2014
Li Qiuming est stagiaire dans une entreprise de cartographie numérique à Shanghai. Il doit relever les changements intervenus dans les rues afin de mettre à jour le système. Pour joindre les deux bouts, il travaille également "au noir", en installant des caméras vidéos dans des lieux publics et privés, pour le compte de clients dont il ne connaît pas l'identité. Un jour, lors d'un relevé cartographique à un carrefour, son attention se porte sur une belle jeune femme qui disparaît dans une rue isolée. Il s'aperçoit que cette rue ne figure pas sur les cartes et n'est pas répertoriée par le GPS, comme si elle n'avait jamais existé... "Trap street" s'est fait remarquer dans de nombreux festivals prestigieux, de Venise à Londres ou Rotterdam, en passant par Toronto. A la fois thriller kafkaïen, film romanesque et polar politique, le film de Vivian Qu en dit long sur la société de surveillance actuelle à l'ère du tout numérique, et se révèle aussi captivant que glaçant.
- Classification
- Film Adultes Fiction
- Genre
- thriller
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Musique audio - 2015 - Past present
Disponible à Médiathèque de Bourgoin-Jallieu
Discothèque | 1.3 SCO 44 | Disque compact | En rayonDisponible à Médiathèque de Villefontaine
Adulte | 1.344 SCO | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie

John Scofield, né le 26 décembre 1951 à Dayton (Ohio), est un guitariste de jazz et compositeur américain. Il passe son enfance dans le Connecticut, où il débute la guitare à l'âge de 11 ans. Grâce à l'aide d'un professeur de guitare, il est vite initié à Pat Martino, Jim Hall et Wes Montgomery. Mais, ce qui deviendra son style, le jazz-rock n'en est qu'à ses balbutiements, alors même que John vient d'atteindre sa majorité. Passionné par la guitare, doué de surcroît, on le retrouve (logiquement), quelques années plus tard, sur les bancs de la Berklee College of Music (1970-1973). Scofield fait alors ses armes sous l'aile de jazzmen reconnus tels que Gerry Mulligan et Chet Baker. Avec ces deux derniers, il enregistre d’ailleurs un live au Carnegie Hall. Mais, comme il aime le faire remarquer, Scofield a vraiment débuté sa carrière au sein du groupe de Billy Cobham et George Duke. C'est le vrai commencement du jazz-rock : où des amateurs de rock viennent voir des jazzmen en concert ! Chose inouïe à l’époque. Après deux ans de bons et loyaux services, le groupe se sépare. Scofield reste à New York. Il se découvre alors un intéręt pour la guitare acoustique. En 1977, il enregistre avec Charles Mingus, avant de rejoindre le "Gary Burton quartet" puis le "Dave Liebman's quintet". Mais c'est Miles Davis qui va vraiment le propulser. À partir de 1982, poussé par la fibre du funky jazz, John accompagnera le maître pendant trois années, en studio et sur scène à travers le monde. Toujours avide de découvertes, il quitte Miles pour rejoindre Dennis Chambers (batteur) et Gary Grainger (bassiste) pour développer davantage la fusion jazz-funk, jusqu’à un revirement en 1989. John signe chez Blue Note Records et part à l'exploration du swing. Il retrouve alors son camarade de classe de la Berklee, le saxophoniste Joe Lovano. Ils enregistreront trois albums, les plus jazz de sa carrière, selon Scofield. John travaillera aussi avec Charlie Haden et Jack DeJohnette, pour ne citer qu’eux. L'artiste évolue ensuite vers un jazz teinté de soul et de "New Orleans spirit", sous l'influence d'Eddie Harris, en vogue dans les années 60. Enfin et surtout, il accompagne la crème de la guitare jazz des années 90: Pat Metheny (I Can See You House From Here, 1994) et Bill Frisell. En 1995, Scofield passe sur le label Verve Records. Sa liberté d'esprit et son ouverture musicale le poussent à chaque fois à jouer avec de nouvelles personnes et à fusionner d'autres genres au jazz pour essayer de se renouveler. Ce n'est donc pas un hasard si, tout au long de sa carrière, il a pu côtoyer les meilleurs jazzmen dont Chick Corea, Herbie Hancock, Billy Cobham, Jim Hall, et plus récemment Medeski Martin and Wood (un album commun est sorti en 2006). Pourtant, l'homme n'est pas qu'un simple fan de jazz. Il cite ses sources dans le blues "classique" (Albert King), mais aussi dans le rock des années 2000 (Tom Morello)... Éclectique et ouvert d'esprit, tel est Scofield : un guitariste qui a su se forger son style à force d’improvisation jazz et de fusion avec le rock, le funk ou la soul. Scofield a assez peu porté son attention sur sa technique instrumentale. Bien sûr, il demeure un guitariste remarquable, mais sa technique instrumentale pourrait l'handicaper lors de certains chorus, ce dont il a d'ailleurs fait part lors de masters classes[réf. nécessaire]. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.