Electric sufi

Musique audio

Youssef, Dhafer. Compositeur | Muthspiel, Wolfgang | Stockhausen, Markus | Ram, Deepak | Ilg, Dieter | Wimbish, Doug | Cinelu, Mino | Calhoun, Will

Edité par Enja Records - 2001

Contient
  • Mandakini
  • Yabay
  • Electric sufi
  • Oil on water
  • La prière de l'absent
  • Man of wool
  • La Nuit sacrée
  • Nouba
  • Farha
  • Al-hallaj
  • Suraj
  • Langue muette
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Biographie

Ahmad Jamal, né Frederick Russell Jones, est un pianiste et un compositeur de jazz américain. Peu considéré par les critiques dans sa jeunesse, malgré (ou à cause d') un réel engouement public, il connaît aujourd'hui la situation inverse : peu connu du grand public, il jouit d'une réputation considérable de la part des acteurs de la scène jazz actuelle, qui n'ont de cesse de l'affubler des plus respectueux surnoms : « L’architecte », « Le prophète », « Ahmad le magnifique », « Le prestidigitateur du piano », « Le maître », « Le monstre aux deux mains droites »… Ahmad Jamal est né le 2 juillet 1930 à Pittsburgh, Pennsylvanie. Sa famille est très modeste : son père travaille dans une aciérie, sa mère fait des ménages. C'est pourtant elle qui achètera le piano sur lequel le jeune Frederick fera ses débuts. Pittsburgh a vu naître à cette époque de très nombreux jazzmen dont beaucoup furent des musiciens précoces (on peut notamment citer le cas d'Erroll Garner, voisin de la famille Jones - leurs mères étaient amies - qui débuta à l'âge de 2 ans) : ce sera le cas du jeune Frederick. Il semble en effet que son premier contact avec un piano ait lieu à 3 ans lorsque son oncle, en train de jouer dans le salon familial, le défie de reproduire la phrase musicale qu'il vient d'exécuter. Frederick Russell Jones, qui n'a encore jamais posé les doigts sur un clavier, s'assoit alors sur le tabouret et reproduit note pour note ce qu'avait joué son oncle. Le piano demeure un jeu jusqu'à l'âge de 7 ans, lorsqu'il commence à l'étudier sérieusement, en prenant des cours particuliers[6] qui lui permettent de s'initier aux classiques : « À sept ans, j’ai commencé à étudier le piano. À onze, je jouais Liszt et j’étais professionnel. À quatorze, j’étais inscrit au syndicat des musiciens. Et à dix-sept ans, je commençai à faire des tournées. J’aurais voulu étudier à l’Académie Juilliard, mais il fallait que je gagne ma vie." Pour gagner sa vie, il commence à jouer dans les night-clubs de Pittsburgh, et prend le diminutif de « Fritz » Jones. Il accompagne alors des chanteuses (comme Dinah Washington), des petites formations (il joue notamment avec Sidney "Big Sid" Catlett) et certains big bands. En 1947, George Hudson lui propose de rejoindre son orchestre. Cette expérience sera tout d'abord bénéfique car l'orchestre de Hudson offre enfin un cadre stable au jeune pianiste tout en lui permettant d'acquérir l'expérience des tournées. Cependant, les relations entre Fritz Jones et George Hudson se dégraderont au fil du temps, car le tempérament et le style du pianiste s'accordent mal au cadre strict des grands orchestres. En 1949, c'est la rupture. Frederick Jones, (qui refuse désormais le diminutif « Fritz » depuis que la Seconde Guerre mondiale a rendu les consonances germaniques impopulaires aux États-Unis) monte alors sa première formation : un quartet qu'il appelle The Four Strings. Hélas, cette formation sera rapidement dissoute faute d'engagements. Très affecté, Frederick Jones quitte alors Pittsburgh pour aller tenter sa chance à Chicago. Frederick Jones arrive à Chicago en 1950. À cette époque, les engagements de musiciens sont strictement contrôlés par le syndicat local, dont le but est notamment de promouvoir les musiciens autochtones. Obtenir un accord pour un simple engagement nécessite d'être résident de Chicago depuis plus de six mois, et les conditions sont encore plus strictes pour travailler en tant que leader. Dans l'attente d'une approbation, Frederick Jones se voit contraint d'effectuer divers métiers : porteur dans les grands magasins et même balayeur. Accepté peu à peu par la scène locale, il commence par se produire en solo puis il fonde, en 1951, son premier trio : The Three Strings avec Ray Crawford (guitare) et Eddie Calhoun (contrebasse). Le 18 février 1952, Frederick Russell Jones se convertit à l'islam et prend le nom d'Ahmad Jamal. Il a parfois été dit qu'Ahmad Jamal était le cousin éloigné de Malcolm X, lui aussi converti à la même période. Ceci a été démenti par le pianiste lui-même. En 1955, Israel Crosby remplace Eddie Calhoun. En 1956, Ahmad modifie son trio pour une formation piano-basse-batterie, Walter Perkins remplaçant Ray Crawford. Mais Perkins ne restera pas longtemps : il ne participera qu'à 3 albums avant d'être remplacé par Vernell Fournier à partir de 1957. Ahmad Jamal dispose enfin d'un trio stable, et le succès sera retentissant en 1958 avec l'enregistrement de l'album "Ahmad Jamal at the Pershing", dont la version de "Poinciana" est demeurée légendaire. Paradoxalement, ce succès, qui permit au talent de Jamal de dépasser le cercle restreint des amateurs de jazz lui fut alors indirectement reproché par certains critiques, qui le comparèrent à un « pianiste de cocktail ». Toujours est-il qu'il lui permet de concrétiser un projet qui lui tenait à cœur en ouvrant, à Chicago, son propre club de jazz : l'Alhambra. Le club est équipé d'un studio d'enregistrement qui permettra à Ahmad Jamal d'enregistrer « à domicile » et de faire ses premiers pas en tant que producteur. L'année 1962 sera difficile : Ahmad Jamal divorce, et dissout le trio. Il part alors s'installer à New York et en profite pour réaliser un vieux rêve : suivre les cours de la prestigieuse Juilliard School. C'est également lors de son passage dans « la grosse pomme » qu'Ahmad rencontrera Jamil Nasser (contrebasse), avec qui il constituera un nouveau trio à partir de 1963. Toutefois, et malgré quelques enregistrements de qualité, le succès n'est pas toujours au rendez-vous. Si les musiciens dont Jamal s'est entouré ne manquent pas de talent, ils ne peuvent faire oublier Israel Crosby et Vernell Fournier. Parallèlement, ses efforts en tant que producteur ne déboucheront sur aucun succès notable et semblent le détourner de son travail de compositeur. En 1969, Ahmad Jamal est épuisé, et sa situation financière est mauvaise. Il décide alors de prendre du recul : « En 1969, j'avais à nouveau arrêté de jouer : j'étais occupé par la maison de disques que j'avais créée, et j'étais surtout fatigué, lassé, pas de la musique mais du business : tournées, compagnies de disques… » La crise de 1969 sera salutaire : Ahmad Jamal semble prendre conscience de ses égarements et décide de se recentrer sur sa vocation première. Cette véritable renaissance sera symbolisée par l'album "The Awakening", qui pose les bases du style définitif de Jamal. La grande sophistication des arrangements pour le trio confère à l'ensemble une cohérence et une sonorité très particulières, qui seront dorénavant identifiées comme la signature d'Ahmad Jamal. Les années 1980 seront extrêmement prolifiques : multipliant les concerts et les enregistrements (3 albums pour la seule année 1980), Jamal semble libéré des contraintes formelles. Il connaît alors une période d'expérimentations : il s'attache à la sonorité des claviers en s'essayant au piano électrique et en travaillant avec des vibraphonistes, comme Gary Burton. Parallèlement, il approfondit son travail rythmique en s'entourant de percussionnistes comme Manolo Badrena. En 1994, il tente une synthèse globale de son jeu de piano dans un enregistrement méconnu : "Ahmad Jamal at home". Cet album, où Jamal apparaît seul au piano, ne comporte aucun thème, seulement quatre improvisations, comme un condensé du style du pianiste. De la fin des années 1990 à aujourd'hui, Ahmad Jamal semble s'être apaisé. Tout en demeurant très actif sur la scène jazz, il a stabilisé son trio, composé du bassiste James Cammack et du batteur Idris Muhammad. N'ayant plus rien à prouver après plus de cinquante années de carrière, il demeure l'un des derniers témoins encore en activité de l'ère des géants du jazz. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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