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Aux armes, citoyens ! : 1793-1799
Livre
Edité par Xo - 2009
Louis Capet ci-devant Louis XVI, roi de France, est monté sur l échafaud, le lundi 21 janvier 1793, peu avant dix heures vingt du matin. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible. La république doit vaincre ou mourir . La Convention en appelle à la nation : Aux armes, citoyens ! Le danger est partout, aux frontières du pays comme à l intérieur, où les différents partis se déchirent et bientôt s entretuent. Pour un rien l on devient suspect de traîtrise à la patrie. La loi des suspects remplit les prisons, la guillotine, ce rasoir national , menace tout un chacun. La Terreur est à l ordre du jour. Le peuple, lui, a toujours faim. Les départements, la Vendée, la Provence, les villes se soulèvent. Mais à trop couler, le sang devient un fleuve emportant tous et toutes dans sa fureur. Marat, Danton, Robespierre, Montagnards, Jacobins, Girondins, Enragés et Indulgents, sont tour à tour acclamés, honnis, réhabilités, décapités. La révolution est glacée. En 1795 enfin, le Directoire proclame le temps de la Concorde, et l on se prend à rêver à la réconciliation. Mais les dirigeants corrompus détournent les richesses, se vautrent dans le luxe. Et le peuple recommence à gronder : Au moins, du temps de Robespierre on avait du pain ! Les ventres creux appellent à la révolte face aux ventres dorés et pourris . Alors s avance un jeune général auréolé par la gloire conquise en Italie, en Egypte. Il promet le retour à l ordre. Par le coup d Etat du 18 brumaire, il s empare du pouvoir. Il se nomme Bonaparte. Il déclare : Citoyens, la révolution est fixée aux principes qui l ont commencée : elle est finie. .
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